J’ai passé deux semaines au Venezuela. Dans ce pays d’Amérique du Sud, j’ai découvert le monde mystérieux des tepuys et la forêt tropicale du delta de l’Orénoque. Dès le premier jour, j’ai été pris par un sentiment d’aventure. Je te raconte tout ça dans une série de trois articles.

Pourquoi ce voyage au Venezuela ?

Pour commencer, je te pose le contexte : Nous sommes en décembre 2016, j’ai une grosse envie de voyage et d’aventure. Une idée de tour du monde a germé dans ma tête, toutefois je ne suis pas certain de vraiment le vouloir, j’hésite et j’ai peur… La question principale qui me taraude est en fait : Est-ce que je pourrais voyager avec un sac sur le dos et avec un confort plus que sommaire pendant un an ?

Je sélectionne alors un peu au pif un voyage organisé de type « aventure/trek/sportif » via une agence spécialisée dans ce genre de séjours. J’opte pour un séjour de deux semaines au Venezuela. Au programme : un trek de six jours, nuits sous la tente et dans un hamac ainsi qu’une exploration de la forêt tropicale. Bref niveau aventure, on est bien.

Bonjour le Venezuela !

Me voilà arrivé au Venezuela à l’aéroport de Caracas. Je suis avec mes nouveaux camarades d’aventure, rencontrés à l’aéroport de Paris, avec qui je vais passer ces quinze jours : Olivier, Sophie, Laure et Diane.

Nous rencontrons notre guide Nelson. Il nous propose de changer un peu d’argent en devise locale : Le Bolivar. Pour cela il nous laisse le choix entre le taux de change officiel ou celui « un peu moins officiel ». Nous choisissons la deuxième solution pour avoir un taux plus intéressant…

Quelques minutes plus tard, nous nous retrouvons au bord de la route dans un véhicule tout terrain avec un mec qui fait penser à un mercenaire comme on en voit dans les films. Il a avec lui à l’avant des sacs remplis de liasses de billets. Bonjour l’ambiance de contrebande dans la bagnole, j’ai l’impression d’être Pablo Escobar ! Bref, en quelques minutes nous nous retrouvons avec des grosses liasses de billets de cents Bolivar qui ont du mal à rentrer dans nos sacs.

liasse-bolivar-venezuela

Nous retournons ensuite à l’aéroport pour prendre un vol intérieur pour Puerto Ordaz. Arrivés à destination, nous passons une nuit dans un hôtel de luxe selon les critères vénézuéliens. À vrai dire le lieu est franchement pas mal. Toutefois, on sent bien qu’il est laissé à l’abandon et qu’il est en train de petit à petit tomber en décrépitude. Quoi qu’il en soit, il y a une piscine, une superbe vue sur le fleuve Orénoque ainsi que des petits singes qui se baladent dans la cour.

couché-soleil-hotel-venezuela

Direction la gran sabana

Araimatepuy

Le lendemain matin, départ pour six heures de route en 4X4 jusqu’au village Amérindien de Araimatepuy. Contrairement à ce que son nom laisse penser, les tepuys et le Roraima sont encore loin. Sur place, le chef de la communauté nous fait faire une visite. Nous découvrons aussi la culture du manioc et comment le transformer.

Je vois aussi pour la première fois des fourmis coupe feuilles. Ces petites bêtes, bien plus grosses que nos fourmis européennes, marchent en file indienne avec des gros morceaux de feuilles dans leurs mandibules. Mais ce n’est pas pour s’en nourrir. En fait, elles cultivent un champignon dessus qui lui, par contre, leur sert de nourriture.

fourmis-coupe-feuille

Ici la salle de bain c’est le bord de la rivière ! Le confort est sommaire et nous passons la nuit dehors dans un hamac, mais sous un toit au cas où il pleuvrait. C’est une grande première pour moi. Verdict : J’ai passé une bonne nuit, le hamac ce n’est pas si mal que ça.

hamac

La cascade de Chinak Meru

Le lendemain, nous partons faire une petite randonnée pour voir la cascade de Chinak Meru aussi appelée Gran Salto de Aponwao. Avant de l’admirer, nous arrivons dans un petit village perdu au milieu de la gran savana (grande savane). Bon ce n’est pas une savane comme en Afrique avec des lions, des girafes et tout le reste. C’est en fait une plaine avec peu de relief et quelques arbres par-ci par-là.

Nous embarquons avec une guide locale dans une pirogue à moteur. Puis après une quinzaine de minutes, nous débarquons et nous faisons une petite randonnée jusqu’à la cascade en découvrant au passage la flore locale.

gran sabana Venezuela

Puis nous arrivons à la cascade qui est gigantesque. L’eau se jette d’une hauteur de cent dix mètres pour finir en contrebas dans un vacarme assourdissant et un nuage d’embruns.

salto aponwao chinak meru

Non loin de la chute d’eau, nous nous baignons dans une vasque naturelle au pied d’une petite paroi rocheuse. L’eau est fraîche, mais il serait dommage de rater une baignade dans ce petit coin de paradis.

Piscine naturelle

La randonnée terminée nous reprenons la route et nous dirigeons à présent vers le village de Paraitepuy qui marque le point de départ du trek du Roraima. Une bonne partie de la route se fait sur une piste défoncée et qui par endroits s’avère difficilement praticable même en véhicule tout terrain. Ça secoue, ça saute, on est ballottés et secoués dans tous les sens. C’est officiel : le 4X4 j’en ai marre !

Enfin arrivés au village nous prenons possession de nos petites chambres au confort spartiate et faisons connaissance, pendant le repas, des porteurs qui nous accompagnerons tout le long de l’aventure du tepuy.


Voilà pour ces premiers jours, suite au prochain épisode !


panorama acceuil

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Génial, à bientôt pour de superbes aventures!

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