Ushuaïa : la ville la plus australe de notre belle planète Terre. Littéralement le bout du monde.

J’ai toujours rêvé de visiter cet endroit de Patagonie Argentine.

C’est maintenant chose faite. Malheureusement, la réalité de ce séjour est bien loin de ce que je m’imaginais vivre !

Voici le récit de mon voyage un peu chaotique sur la Terre de Feu

 

Ushuaïa c’est où ?

Si tu es de ma génération, donc, si tu es vieux, tu connais sans doute ce nom, car c’était celui qu’avait choisi Nicolas Hulot pour son émission sur la nature.

Il s’agit de la ville la plus sud de l’hémisphère sud.

Elle est située en Amérique du Sud, en Argentine plus précisément. Et pour être encore plus précis, au sud de la région de Patagonie.

Ushuaïa, n’a en fait que peu d’intérêts, en tout cas de mon point de vue.

C’est avant tout le camp de base de tous les amoureux de nature pour visiter le parc naturel de la Terre de Feu.

Autre précision géographique importante : la localité ainsi que le parc national sont les lieux les plus proches du continent antarctique.

Ushuaïa ville

 

Un début de voyage pénible

Bien, je commence ce récit de voyage par le début : le périple qui m’a conduit à destination.

Plus de 20h d’escales, dont 15 heures à Sao Paulo, cumulées et 4 vols différents ! Et ce, à un prix exorbitant : 1800 € ! Ô joie…

Une fois arrivé à l’aéroport d’Ushuaïa, les petites galères commencent.

Alors que je récupère mon sac à dos sur le tapis, je me rends compte que j’ai oublié mon chapeau dans l’avion. C’est le drame !

Par chance, c’est un petit aéroport. Ni une, ni deux, je remonte à l’étage du débarquement et j’explique mon cas à la personne présente sur place.

Elle passe un coup de talki-walki, mais apparemment pas de chapeau !

J’insiste. On m’autorise alors à aller chercher dans l’avion.

À l’intérieur , les employés sont déjà en train de faire le nettoyage de l’avion.

Je retrouve ma place. Je jette un œil… Il est là, sous le siège ! Ouf , je suis sauvé !

Puis, je redescends heureux et fier comme Artaban  avec mon couvre-chef bien fixé sur ma tête.

Je prends ensuite un taxi pour me rendre à l’auberge que j’ai réservée. Dehors, il pleut…

Une fois sur place, c’est la déception. Je ne trouve pas le lieu très accueillant et chaleureux.

Qu’importe. J’ai des choses à faire pour l’instant. Je pose mon gros sac à dos, prépare mon petit sac, et c’est parti pour une reconnaissance de la ville.

Le centre, sa rue commerçante ainsi que les agences de tourisme sont tout en bas. Moi je suis en haut.

J’enfile ma cape de pluie, car le temps est médiocre et humide et j’y vais.

Après une heure de repérage, je me renseigne au port pour faire une croisière sur le canal de Beagle le lendemain.

Mais le temps s’annonce mauvais et les bateaux ne sortiront pas. Une déception de plus.

Je vais ensuite faire mes courses, toujours sous la pluie. C’est là que la fermeture éclair de mon sac se découd sur un bon tiers.

Excédé, je range quand même mes bouteilles d’eau dedans. Paf ! D’un geste maladroit, je me cogne la lèvre avec une d’entre elles. Je saigne.

Je rentre à l’auberge, et là c’est la déprime… Rien ne va. J’ai envie de rentrer chez moi…

Après une demi-heure à broyer du noir je reprends du poil de la bête.

Après tout, ce n’est pas la première fois que je ressens ce genre de choses en voyage. J’ai l’habitude des galères de voyageurs.

Je vais à la réception et je demande s’ils ont du fil et une aiguille.

Par chance, ils ont ça ! Hop, je répare mon sac. Puis, je réserve une chambre dans une autre auberge pour le lendemain, histoire de me sentir mieux.

 

La météo d’Ushuaïa ce n’est pas ça…

Je me rends au magnifique parc national de la Terre de Feu. Je compte y faire une ou deux randonnées dans la journée.

À la base, je comptais faire un bivouac dans cet endroit incroyable, mais je me suis ravisé à cause du mauvais temps.

En effet, de la pluie est prévue toute la semaine. Et effectivement, ma randonnée sera très humide.

En fait, il a plu pratiquement toute la journée. J’ai fait quatre heures de randonnée sous la pluie !

Je suis trempée, ma cape de pluie a largement dépassé ses limites.

Autant te dire que je ne ferais pas la deuxième randonnée. D’autant plus qu’avec le temps bouché je n’ai vu aucun paysage inoubliable.

Par chance, mon mini bus est déjà là. Je n’ai pas à attendre. Je rentre.

Ushuaia terre de feu

 

Croisière sur le canal de Beagle

En rentrant, j’ai pu réserver une petite croisière sur le canal de Beagle. La météo n’est toujours pas top, mais c’est déjà mieux que la veille.

C’est très agréable. Je vois de jolis paysages. Certes, un peut brumeux, mais sympa tout de même.

Il y a un petit passage près d’une île où sont posés des centaines d’oiseaux. De loin, on dirait des pingouins. Mais en fait, ce sont des cormorans.

cormoran

Le bateau se dirige ensuite vers le phare des éclaireurs, et fait une halte sur une petite île pour prendre quelques photos.

phare des éclaireurs

 

La déception

Voilà les seules choses que je ferais à Ushuaïa et sa Terre de Feu. En effet, le mauvais temps a eu raison de ma motivation.

J’avoue être très déçu de ces quelques jours. Car je n’ai rien vu des superbes paysages que j’ai pu voir en photo et qui sont décrits dans les guides.

Bref, la réalité n’a pas été à la hauteur de mes espérances et l’idée que je me faisais de ce séjour. Et après tout, c’est bien normal. Car cette destination de voyage et situé sous des latitudes peu clémentes.

La pluie, le vent, la météo pourrie, c’est quelque chose d’assez banal là-bas. Je suis juste arrivé lors d’une mauvaise semaine.

panorama acceuil

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