Travailler en voyage est peut-être une idée qui t’a traversé l’esprit. Et pourquoi pas après tout ? Gagner de l’argent pendant ton voyage autour du monde pourrait largement contribuer à le rallonger. Sans parler de l’expérience culturellement enrichissante que cela pourrait t’apporter. Mais travailler pendant un tour du monde, est-ce réellement une bonne idée ? Est-ce vraiment possible et sous quelle condition ? C’est ce que nous allons voir ici.

Les différentes façons de travailler pendant un tour du monde

Il existe plusieurs façons de travailler en voyage. Bien entendu, je mets de côté tout ce qui est illégal. Sache qu’en travaillant illégalement dans un pays étranger, tu encours les mêmes risques qu’en France, si ce n’est pire.

Mais ne nous mentons pas, beaucoup de pays sont peu regardant sur la pratique du « travail au noir ». Toutefois, cette pratique reste risquée en cas de litige avec l’employeur. Pour être clair, si finalement il refuse de te payer c’est tant pis pour ta pomme.

Je ne parlerai pas non plus du PVT (Permis Vacance Travail), car il ne s’applique que pour un seul pays à la fois. Il n’est donc pas adapté à un tour du monde.

Être nomade digital pour travailler pendant un tour du monde

Travailler en freelance peut se faire partout dans le monde. Le nomade digital a juste besoin d’un ordinateur voire d’un smartphone et d’une connexion internet pour faire son travail. Il peut être rédacteur web, community manager, traducteur, webmaster…

Bien sûr, il faut que ce soit déjà ton métier, car ça ne s’improvise pas. Mais cette solution peut être envisageable si tu es déjà travailleur indépendant. Beaucoup le font. Cependant, il faut bien entendu diminuer le volume de commandes clients sinon tu ne profiteras jamais de ton voyage autour du globe.

Ce qui est pratique, c’est que tu travailles pour des clients français, donc tu gagnes de l’argent français, donc un visa tourisme suffit. De plus, même avec très peu de missions, tu pourras facilement vivre dans des pays en voie de développement.

Toutefois, le gros problème reste la réactivité. Eh oui, si tu ne peux pas répondre à un client pendant deux jours, ton image de marque va en prendre un sacré coup.

Nomade digitale travailler pendant un tour du monde

Les nomades digitaux n’ont pas besoin de grand-chose

Travailler contre rémunération à l’étranger

C’est la façon la plus évidente pour travailler pendant un tour du monde. Généralement, on fait des petits boulots du genre serveur, ou ramasseurs de fruits. Des choses que l’on peut quitter assez rapidement. Tu peux cependant chercher un travail plus dans tes cordes et répondant à tes qualifications.

Attention, garde à l’esprit que trouver un job à l’étranger, c’est comme en France : difficile ! Surtout en tant qu’étranger. Il te faudra du temps et de la patience, démarcher les hypothétiques employeurs, distribuer des CV, être réactif aux mails et aux appels.

Chercher un emploi, c’est un travail à plein temps… Bref, as-tu vraiment envie de faire ça pendant ta grande aventure ? À moins que tu ne trouves un travail avant ton départ.

Pour pouvoir être salarié ou indépendant à l’étranger, il faut faire une demande de visa spéciale, car il est interdit de travailler contre rémunération avec un simple visa de touriste.

serveuse

Travailler contre gîte et couvert

Voilà quelque chose qui se fait beaucoup. Travailler, et offrir tes services contre hébergement et nourriture. C’est légal et un simple visa de tourisme suffit.

Comment ça fonctionne ? Eh bien c’est très simple. On te propose un job contre lequel tu seras logé et nourri.

Ça peut être un peu tout et n’importe quoi : faire le ménage ou la réception dans une auberge, donner un coup de main pour les travaux de rénovation d’une maison d’hôtes, participer aux tâches quotidiennes dans une ferme, ou même aider une vieille dame à entretenir son jardin et sa maison.

Généralement, ça représente cinq ou six heures de travail par jour, cinq jours par semaine et ensuite, c’est temps libre pour toi.

Pour trouver ce genre de choses, rendez-vous sur des sites comme HelpX, Workaway, ou encore WWOOF (spécialisé dans les fermes bios). Il suffit de s’inscrire et de chercher ce qui te convient. Le problème c’est que ce genre de sites sont payants, autour de 20 euros pour l’année.

J’avais tenté Workaway lorsque j’étais en Nouvelle-Zélande, car j’avais mon propre véhicule et j’étais donc plus libre. Mais ça n’a pas abouti, car ça se prépare à l’avance.

Tu auras du mal à trouver quelque chose pour le mois en cours par exemple. Ça demande aussi pas mal de recherches et d’échanges de mails et donc d’être réactif. J’avais été contacté pour un boulot, mais j’étais déjà à l’autre bout du pays.

De plus, j’ai pu observer quelques dérives. Certains recherchent en fait des professionnels pour les faire travailler à l’œil…

Travailler en tour du monde : bonne ou mauvaise idée ?

Il n’y a pas vraiment une réponse claire à cette question. En effet, travailler pendant ton tour du monde peut avoir des avantages et des inconvénients. Pour ma part, je n’ai jamais tenté l’expérience, par contre j’ai pris des cours d’espagnol pendant mon long voyage.

Certes, ce n’est pas vraiment la même chose, mais il y a des similitudes.

Les avantages

Travailler pendant que tu explores les quatre coins de la planète te permettra de gagner de l’argent. Certes, mais encore faut-il que tu aies le visa adéquat. Le cas échéant, un emploi te permettra tout de même de faire des économies en étant logé et nourri.

L’aspect pécuniaire est une chose. Mais le plus gros avantage de travailler en voyage est, à mon sens, l’échange culturel et l’expérience humaine que tu pourras en retirer. En fait, tu pourras faire des rencontres qui te marqueront à vie.

En effet, tu vas vivre au plus près des locaux et de leur culture et tu vas partager une tranche de leur vie.

Travailler permet aussi de faire progresser l’usage de langue du pays. Et tu pourras peut-être même acquérir de nouvelles compétences professionnelles.

Les inconvénients

Eh bien déjà, avant de bosser, il faut le trouver ce travail. Et ça, ça prend beaucoup de temps et d’énergie. Il faut être disponible et réactif. Ensuite, travailler ça prend aussi du temps et c’est fatigant. Tout ce temps que tu passeras à chercher un job et à le faire, c’est du temps en moins que tu passeras à découvrir le monde.

C’est un peu la même chose si tu es freelance. Il faudra trouver des petites missions ponctuelles, respecter les délais, être réactif aux demandes des clients. Bref, tu devras rester devant ton ordinateur.

Beaucoup te diront que tu ne travailles seulement cinq ou six heures par jour (contre hébergement). Mais qu’ensuite, tu as du temps libre pour faire tes visites.

Oui enfin, ça, ça ne fonctionne que dans les grandes villes. Si tu es un peu à l’extérieur, ce n’est pas la même histoire… Déjà, il faut trouver un transport, ensuite il faut voir en combien de temps il parcourt la distance pour t’amener à ta destination.

Dans les pays en voie de développement, tu peux mettre deux heures pour faire trente kilomètres.

Alors il te reste les weekends, tu peux aller un peu plus loin… Ouais en fait, tu es parti en tour du monde pour pouvoir profiter de tes weekends comme en France… Vraiment ?

Conclusion

Travailler pendant un tour du monde peut être une bonne idée de façon ponctuelle. C’est un bon moyen pour se mêler à la culture d’un pays, mais aussi de renflouer un peu le compte en banque. D’autant plus que ça pourrait s’avérer devenir une expérience inoubliable.

Cependant, travailler en voyage peut être très fatigant, prendre beaucoup de temps, demander de l’organisation et empiéter sur le côté tourisme de ton tour du monde.

Bref, c’est un choix à réfléchir mûrement.

panorama acceuil

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Génial, à bientôt pour de superbes aventures!

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