Je te souhaite Bonne année 2019, qu’elle t’apporte bonheur, santé et que tous tes projets se réalisent et surtout qu’elle soit pleine de voyages ! Où as-tu passé tes fêtes de fin d’année ? Es-tu parti dans un quelconque pays exotique ? Moi oui, je suis allé en Suisse.
La langue suisse
Comment ça la Suisse ce n’est pas un pays exotique ? Bon ok, je te l’accorde, ce n’est pas Cuba ou le Brésil, mais quand même. La différence culturelle est bien là. Ainsi le français du Sud-Ouest que je suis a quelque peu été surpris par la différence de vocabulaire. Voici quelques exemples :
Là-bas, un téléphone portable, c’est un natel. Une serviette, un torchon ou un chiffon, c’est un linge. Les clignotants de voiture sont des signofiles. Ils mangent des yogourts au lieu de yaourts. Sans oublier, les fameux septante, huitante et nonante pour soixante-dix, quatre-vingts et quatre-vingt-dix.
C’est dingue tout ça non !? Et ce n’est pas tout. Les différences ne sont pas seulement une question de linguistique. Au pays du chocolat et des bonbons aux plantes, ils mangent aussi des saucisses aux choux, oui aux choux ! C’est un truc de sauvage moi j’te le dis. Et le pire de tout, c’est qu’ils font trois bises, pas deux, pas quatre, non ! Trois. Alors je sais que dans certaines régions de France peuplées de fous furieux on en fait aussi trois, mais ça ne change rien, trois c’est impossible, c’est le mal. Il faut forcément un nombre pair, sinon c’est l’équilibre universel qui est perturbé. Bref la prochaine fois, j’y vais avec un exorciste.
Les retrouvailles
Mais pourquoi avoir choisi la Suisse plutôt qu’un autre pays pour fêter le Nouvel An ? Eh bien en fait, je suis allé rendre visite à mes amies Joëlle et Sarah que j’ai rencontrées à Datong en Chine lors de mon tour du monde. Un article fabuleux sur cette rencontre est à lire en cliquant – ICI -.
Donc, plus d’un an après notre rencontre, nous nous sommes retrouvés pour cinq jours, à Vevey. C’est quand même un peu dingue quand on y réfléchit. Car au fond nous ne nous connaissions pas du tout, nous avions juste passé une soirée ensemble en Chine. Puis nous étions restés en contact en nous donnant des nouvelles au cours de nos voyages respectifs.
Maintenant, nous nous connaissons mieux, d’ailleurs je soupçonne Joëlle d’être une de mes compatriotes vu sa prédisposition à râler. Quant à Sarah c’est un vrai boute-en-train, toujours le mot pour rire. Bien entendu, nous avons beaucoup parlé de voyages et partagé nos souvenirs de globe-trotteurs. Mais aussi de tout et de rien, de tout ce qui fait la vie quoi… Et surtout, nous avons beaucoup ri.
Balade dans les Alpes suisse
Nous avons fait des balades en montagnes à pied et en raquette. Il y avait de la neige, mais moins que je le pensais. En tout cas, ces petites randonnées m’ont permis de découvrir de beaux paysages de la Suisse.
La rencontre improbable
Et maintenant une petite anecdote typique de voyage : Lors d’une petite balade à Crans-Montana, où nous avons passé le Nouvel An, un homme nous aborde. Je ne sais plus trop ce qu’il nous raconte à ce moment-là à part qu’il est d’origine chilienne. Mais au final, il nous propose d’aller boire un verre dans son chalet :
« Il y a des bières, du vin et plein d’autres choses »
C’est son principal argument… Un peu louche quand même. En effet, j’ai vu plein de films d’horreur qui commencent comme ça et qui finissent ensuite par la bande d’amis avec les viscères à l’air… Nous hésitons. En effet, ce n’est pas vraiment le risque de nous faire salement massacrer par ce gentil bonhomme débonnaire qui nous retient, mais plutôt le fait nous n’avons pas trop le temps, car nous devons récupérer Christian, un ami de Sarah. Mais finalement, nous acceptons l’invitation et l’accompagnons jusqu’à son chalet.
Une fois arrivé au chalet en question, il frappe à la porte et se cache. Oui oui, comme un gosse qui s’amuse. Du coup, nous nous cachons aussi, manière d’être raccord avec notre hôte. C’est un autre homme qui ouvre la porte en soufflant dans une sorte de cor de chasse bricolé avec un tube et une corne d’animal…
Ouais, ne t’inquiètes pas, pour moi aussi, niveau premier contact, c’est vachement bizarre. Bref, nous rentrons sous les yeux un peu interloqués des résidents présents : Deux dames et le monsieur au cor de chasse. En effet, on tombe un peu comme des cheveux sur la soupe. Genre « salut, les gens, on ne se connait pas, mais on vient chez vous pour boire un coup ». Malaise/20
Mais l’ambiance se détend vite lorsque nous nous asseyons autour de la table avec des bières et du « colamono ». C’est un alcool chilien à base de café et pas mauvais du tout. Sarah, Joëlle et moi nous présentons, nous parlons de notre rencontre en Chine, de voyages et d’autres trucs (même de gilets jaunes). Mais très vite, nous devons repartir.
Nous avons passé un super moment. Certes un peu court, mais tellement sympa et légèrement farfelu. Comme quoi, pas besoin de partir au bout du monde pour faire ce genre de rencontre. Ça nous fait une belle anecdote rigolote à raconter. Et dire qu’à la base on était parti pour une heure de ballade et qu’en plus je voulais rester à l’appart, j’aurais regretté d’avoir raté ça !
Voilà, c’est terminé pour ce premier article de l’année. Je te souhaite encore une très bonne année 2019. À bientôt pour d’autres aventures au bout du monde ou au coin de la rue !
Salut c’est la rà¢leuse, il manque un ‘r’ à potière ! 😋
Ah merci! c’est corrigé. Bon sinon le pseudo, on en parle ou bien? « la hardeuse »?! Tu m’as tué.