Le slow tourisme : voyager écolo en prenant son temps

Marre des voyages au pas de course ? Assez d’ enchaîner les sites et les lieux touristiques sans vraiment en profiter ?

Alors que le tourisme de masse devient de plus en plus présent, et que le voyage tend à devenir un produit de consommation comme les autres, il existe une pratique qui prend à contre-pied cette consommation frénétique de voyages.

C’est le « slow tourisme » une façon plus tranquille et plus écologique pour découvrir le monde.

 

C’est quoi le slow tourisme ?

Littéralement cet anglicisme signifie « tourisme lent », on dit aussi slow travel. Ce concept consiste donc à découvrir en prenant son temps, en s’intéressant plus au fond qu’à la forme.

Je m’explique : plutôt que de multiplier les visites et de s’entasser dans les grandes villes on va plutôt privilégier la découverte du terroir, du patrimoine et de la culture.

On va choisir des modes de déplacement plus lent comme la marche ou le vélo, et préférer des séjours chez l’habitant plutôt que des nuits à l’hôtel ou autre. De plus, dans l’idéal, la destination des vacances sera proche de chez soi, dans son propre pays.

Prendre son temps

C’est quelque chose d’important que l’on oublie souvent, le voyage n’est pas une compétition. Le but n’est pas de collectionner les visites et de faire le plus de photos possible sans savoir ce que l’on a dans le viseur.

Non, le voyage c’est avant tout découvrir, apprécier mais aussi se reposer. Ne t’est-il jamais arrivé de rentrer de vacances plus fatigué qu’avant ton départ ?

Ainsi, le slow tourisme permet de se détendre, d’apprécier plus ses vacances ou son voyage. Le maître mot est : déconnection. Pourquoi ne pas en profiter pour faire un petit jeûne numérique ?

On vit paisiblement et l’on profite de l’instant présent. Bref, c’est le moyen idéal de se ressourcer !

Quelques exemples

Si tu es en panne d’inspirations, voici quelques exemples de slow tourisme :

 

Une démarche plus écologique avec le slow tourisme

De par sa nature même, ce concept permet un tourisme plus vert. On réduit ses déplacements, on choisit des moyens de transport moins polluants (voire pas du tout).

De plus on loge chez l’habitant en maison d’hôte, dans des fermes de producteurs ou encore dans des logements insolites écologiques (roulotte, cabane, yourte…), bien souvent ils sont plus proches des préoccupations écologiques et on une démarche éthique que les hôtels n’ont pas.

Ensuite, on mange de bons petits plats à base de produits locaux.

Pour être clair, le slow tourisme permet de faire chuter drastiquement le bilan carbone de ses vacances.

 

Les avantages du slow tourisme

Comme nous l’avons vu, cette forme de tourisme permet avant tout de réduire le bilan carbone de tes voyages.

Il a aussi pour avantage de faire vivre de petits entrepreneurs en favorisant les circuits courts et en faisant intervenir les producteurs locaux, ainsi que des lieux d’hébergements éthiques.

Enfin, il permet surtout de se déconnecter du quotidien, de prendre une bonne bouffée d’oxygène et de se relaxer correctement, contrairement aux « vacances marathon » qui ne sont pas vraiment reposantes.

 

Le slow tourisme au bout du monde, c’est possible ?

Oui, c’est possible ! Bien entendu comme tu prends l’avion, au niveau du bilan carbone, c’est mort…

Mais il est toutefois possible de suivre la démarche du concept en choisissant un tourisme plus modéré soucieux de l’environnement et éthique.

Quel que soit le pays du monde, il te sera toujours possible de loger chez l’habitant, de réduire tes déplacements et de découvrir la culture et le patrimoine local.

Il existe même des agences de voyages qui ont des séjours spécialisés de slow tourisme.

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Pour conclure, le slow travel ou slow tourisme, c’est avant tout un état d’esprit qui consiste à prendre son temps et à voyager en ayant un esprit écolo et éthique. Il favorise la détente et la découverte à un rythme lent. Bref, c’est l’antagoniste au tourisme de masse.