Hey ! Voilà, j’ai terminé le fil rouge de ce tour du monde, et ainsi achevé ma quête. J’ai maintenant vu les sept merveilles du monde. La dernière qui manquait à ma collection étant partie intégrante de Rio de Janeiro, j’ai donc visité cette ville, dont le nom est mythique comme peut l’être celui New York.
Une consonne et deux voyelles qui à elles seules évoquent soleil, plage, danse et vacances. Bref, la ville du Christ rédempteur fait rêver rien qu’en prononçant son nom. Aujourd’hui, je t’emmène pour quelques jours d’exploration de cette ville mythique dans le but de voir si ce qui est présent dans l’imaginaire collectif colle à la réalité.
Voir le Christ rédempteur de Rio de Janeiro
Pour mon premier jour, je commence direct par le gros morceau. La veille, j’ai acheté un billet sur internet pour prendre le funiculaire qui mène à la fameuse statue géante. Et oui, car au cas où tu ne le saurais pas, la gigantesque sculpture est érigée sur une montagne (ou grande colline) du nom de Corcovado. Donc, j’embarque dans le wagon et hop, c’est parti pour une petite montée de dix minutes. Arrivé au sommet, c’est le drame, car c’est envahi par les nuages.
Mouais, c’est la loose un peu… Pourtant, comme à Zhangjiajie, je vois d’autres touristes qui prennent la pose pour des selfies, c’est dingue quand même !? Je décide donc d’attendre que le soleil se montre.
Plus tard, je peux enfin admirer cette immense sculpture. À ses pieds, je me sens vraiment tout petit. La sensation que le sauveur est arrivé est bien présente. Pourtant je ne suis absolument pas croyant. Je suppose que pour une personne très pieuse ça doit être une expérience incroyable.
Le savais-tu ?
Comme la statue de la Liberté qui fait la fierté des Américains, le Christ rédempteur est une sculpture française ! Oui, monsieur, oui Madame, vous pouvez bomber le torse de fierté. En effet, le sculpteur s’appelait Paul Landowski. Toutefois, il a été aidé par un Roumain pour la tête (Gheoghe Leonida). La statue en forme de croix n’est pas si vieille que ça, son inauguration date de 1931. T’as vu ça ? T’en apprends des trucs quand même dans ce blog !
La vue sur Rio de Janeiro depuis le Corcovado
De là-haut, il y a une superbe vue sur ville. Il y a encore un peu de brume et des nuages, mais finalement cela ajoute une touche de mystère assez sympa. Mais une fois de plus, mes photos ne rendent aussi bien que la réalité.
Visiter le pain de Sucre
À présent direction du pain de sucre. Au même titre que le Corcovado, c’est une montagne qui surplombe la ville brésilienne. Il doit son nom à sa forme et son aspect qui rappelle les blocs de sucre raffiné à l’époque du commerce de la canne à sucre. En effet, il est assez remarquable avec sa forme d’ogive et ses contours pelés pratiquement vierges de végétation. On y monte via deux téléphériques successifs.
Au sommet, il y a une vue imprenable sur toute la ville, c’est superbe. Le soleil est en train de se coucher. J’attends qu’il fasse nuit pour prendre en photo les lumières de la ville.
En attendant l’obscurité, j’ai le plaisir de croiser ici deux « mini petits singes de poche » qui font le bonheur des touristes. Peu farouches, ils viennent surtout pour essayer de chiper de la nourriture ces petits coquins. En fait, ce sont des ouistitis ! Des « toupets blancs » pour être exact. Voilà, ça ressemble à ça un ouistiti :
La nuit est maintenant tombée, je prends alors des photos de la cité dans son habit de lumière avant de rentrer. Au loin, le Christ rédempteur rayonne comme un phare dans la nuit.
Visiter Rio de Janeiro
Ce lieu est une sorte de compromis entre la nature et l’urbanisation. En effet, on peut vraiment parler de jungle urbaine au sens propre du terme, car la ville semble avoir poussé anarchiquement au milieu des montagnes et de la forêt tropicale. Sa topographie est difficile à mémoriser, je ne sais jamais où je suis. C’est à la fois une mégapole, une station balnéaire ainsi qu’une « ville verte » au cœur de la forêt.
Le Jardin botanique
Ensuite, je suis allé faire un tour au Jardin botanique, un joli parc aménagé avec des arbres immenses, un mini lac et une petite rivière où il fait bon se promener.
Il y a aussi des animaux.
Lors de ma balade, j’entends tout à coup des petits cris d’animaux dans un arbre, je me rapproche donc pour tenter d’apercevoir les bestioles et… Surprise ! Ce sont des ouistitis. Un petit groupe de quatre ou cinq, ils sont trop choux avec leurs poils blancs dans les oreilles et leur petite bouille !
La cathédrale métropolitaine
Je commence mon petit tour par la cathédrale métropolitaine. Je salue bien bas l’audace de l’architecte pour avoir imaginé un lieu de culte à l’architecture qui sort ainsi de l’ordinaire. Mais malheureusement, il faut avouer que le truc est vraiment super moche. Non, mais sans dec’ regarde-moi ça :
Le quartier de Lapa
Ensuite, je me dirige vers le quartier de Lapa pour y voir le fameux escalier de Selaràn. C’est un escalier recouvert de faïence venant de 120 pays différents, c’est l’œuvre d’un artiste chilien nommé Joge Selaràn qui vivait dans ce quartier.
Le centre historique
J’attaque ensuite le centre histo-économico-politico de Rio de Janeiro. C’est franchement pas mal, j’aime bien. Les couleurs sont belles, les places sont immenses et les sculptures superbes. Ah ! Soit dit en passant, Rio de Janeiro n’est pas la capitale du pays.
Non non, la capitale du Brésil c’est Brasilia. Mais bon ça, tu le savais déjà j’en suis certain.
Voir les plages de Copacabana et Ipanema
Enfin, je termine par la partie immanquable de Rio : Les plages. Celle de Ipanema, mais surtout celle de Copacabana (il y en a d’autres). Bon, je n’ai pas énormément de choses à dire dessus en fait. Ce sont de grandes plages de sable fin bordées de buildings et d’hôtels de luxe.
Je préfère celle de Copacabana, ne me demande pas pourquoi je n’en sais rien. Il n’y a pas énormément de monde à cette époque de l’année, car l’eau est assez froide et la température de l’air est en moyenne de 25°. Et puis il y a surtout des vagues énormes ! Le drapeau rouge est de sortie, du coup je n’ai pas fait trempette.
En conclusion, Rio de Janeiro est une belle ville à l’ambiance permanente de vacances. J’y suis d’ailleurs resté plus longtemps que prévu. J’aimerais bien y revenir à la saison du carnaval, car ça doit être génial.
La fin de cet article marque aussi la fin de mon épopée vers les sept merveilles du monde et bientôt la fin du voyage… En attendant cette échéance bien triste, il me reste tout de même deux ou trois trucs à faire au Brésil.