Site icon Mes yeux sur le monde

Ascension du volcan Tajumulco

Tajamulco

Le weekend dernier, je me suis lancé dans l’ascension du Tajumulco. Un trek deux jours qui permet d’assister au lever et au coucher du soleil sur le Guatemala

Le Tajumulco qu’est-ce que c’est ?

Eh bien c’est un volcan. C’est en fait le plus haut sommet du Guatemala ainsi que de l’Amérique Centrale : Il culmine à 4220m. Les touristes ne le connaissent pas vraiment, pourtant la randonnée qui conduit à son sommet, n’a pas de difficultés particulières mis à part son altitude.

L’ascension du volcan Tajumulco

L’agence de trekking

Pour faire cette ascension, j’ai eu recours à une agence de trekking et je dois avouer que j’ai été à la fois surpris et déçu. En effet, je m’imaginais passer les deux jours du trek en compagnie de personnes parlant au moins un peu l’espagnol et être guidé par un ou deux guatémaltèques montagnards authentiques.

Mais que nenni ! Lors de la réunion d’information, je me rends compte que c’est en fait une agence Américaine qui est surtout destinée aux anglophones. Bah, en même temps, j’aurais dû me méfier, le site était en anglais. J’avais trouvé une agence locale mais malgré deux mails, un en anglais et un en espagnol, je n’ai pas eu de réponse.

Le groupe

Nous sommes un groupe de dix personnes accompagnées de deux guides qui sont loin de mon image de montagnards latinos chevronnés. Ils sortent à peine de l’adolescence (18 ans), ont des boutons d’acnés plein le visage, une peau plus blanche que la mienne et ne parlent pratiquement pas espagnol. Ils n’ont même pas un niveau basique ! C’est dingue quand même non ? Les mecs vivent au Guatemala et ne parlent pas la langue du pays, ils sont dans leur petit cocon et restent entre eux.

Le trek du Tajumulco

Le trek du Tajumulco se déroule sur deux jours. Pour monter jusqu’au sommet du volcan, je ne vais pas te le cacher : J’ai souffert ! Oh la la, oui que j’ai morflé ! Pas tant au niveau du cardio de ce côté-là, ça allait pas trop mal malgré l’altitude. Par contre, niveau musculaire whouuuuu ! ça piquait fort sur les cuisses. Du coup, je suis bien inquiet pour les randos que j’ai envie de faire au Pérou. Mais la récompense vaut tous les efforts du monde.

Nous arrivons au camp de base vers quatre heures de l’après-midi. Nous installons ensuite les tentes puis nous attaquons les derniers mètres pour assister au coucher de soleil depuis la cime. Une fois le spectacle terminé nous redescendons pour un repas autour d’un feu.

Très tôt le lendemain matin, nous repartons à l’assaut du sommet pour assister au magnifique lever de soleil. Il fait très froid. Pour le corps ça va, par contre, j’ai les doigts et les orteils congelés malgré deux paires de chaussettes.

Nous repartons ensuite au camp de base. Nous plions les tentes et faisons nos sacs. Enfin nous repartons pour Xela que nous atteindrons en fin d’après-midi.

Frappé par la maladie

Pour continuer sur la lancée du « j’ai pas d’bol » je suis tombé malade. Sans aucun doute à cause de l’ascension du Tajumulco et du froid. Bon, je vais taper dans le gros cliché, mais je suis le genre de gars qui ne tombe jamais malade mais quand ça arrive, le moindre rhume me met en PLS et me donne l’impression d’être aux portes de la mort.

Je vois une lumière éblouissante au bout d’un tunnel et j’entends sonner le glas. Mais là je me suis quand même chopé une bonne grosse fièvre des familles. Du genre que j’avais l’impression que j’allais démarrer une combustion spontanée.

Suite de l’épisode CB

Sinon au niveau « galère de carte de retrait », je ne devrais pas tarder à la recevoir car cette semaine j’ai eu à payer une sorte de taxe pour pouvoir recevoir le colis. Là aussi c’était un peu la galère… J’arrive un matin à l’école et Daniel, le directeur, me dit qu’il a reçu un appel comme quoi il faut que je fasse un dépôt de 131 Quetzal à la banque sur le compte de la compagnie qui doit livrer le paquet.

J’y vais donc le matin même avec Gladys, mais pas de bol le numéro de compte n’est pas le bon ! On retourne alors à l’école pour téléphoner à la compagnie. En fait, ils ont interverti deux numéros de comptes car ils utilisent deux banques différentes. Nous récupérons donc le bon, et retournons à la banque. Cette fois c’est bon, normalement je n’ai plus qu’à attendre. Je n’aime pas attendre !


Voilà pour les nouvelles de cette semaine. J’avoue, en ce moment je n’ai pas grand chose de passionnant à te raconter pour te faire rêver. Il faut dire qu’une petite routine s’est installée. Quoi qu’il en soit, mon séjour au Guatemala se termine bientôt (si tout se déroule bien) et l’aventure repartira de plus belle.


 

Quitter la version mobile