Les Kumano Kodo ce sont des chemins de pèlerinage du Japon. Comme celui de Saint-Jacques-de-Compostelle. Situés sur la péninsule de Kii, ces chemins passent par trois sanctuaires sacrés : Les Kumano sanzan. Je n’ai pas arpenté les chemins tel un pèlerin, mais par contre je me suis rendu à deux des trois sanctuaires sacrés.

Kumano Hongu-taisha

Après avoir rejoint la ville de Tanabe en train, je prends le bus en direction de Hongu. Le bus me dépose devant le sanctuaire Hongu-taisha mais je ne m’y arrête pas, je vais directement à mon hôtel. C’est celui qui m’a coûté le plus cher du séjour. Je galère un peu à le trouver, mais grâce à un gentil facteur qui vient spontanément m’aider en me voyant lire mon plan, j’arrive finalement à destination.

C’est un ryokan. Un petit hôtel traditionnel planté au milieu d’une clairière entourée d’arbres. Comme la petite maison dans la prairie, mais la poussière en moins.

ryokan

Le sanctuaire Kumano Hongu-Taisha

Après avoir posé mon sac dans ma chambre, je retourne visiter le temple. Comme pour tous les sites sacrés, l’entrée du sanctuaire se fait par le franchissement d’un torii : C’est un grand portique qui délimite le monde physique du monde spirituel, mais je t’ai déjà parlé de ça, je crois…

Hongu taisha entrée

En haut des marches apparaît le sanctuaire Hongu-Taisha. Comme dans beaucoup de lieux sacrés du pays il y a un bassin de purification et aussi un endroit où attacher les omikuji. Ce sont des oracles, des prédictions de chance pour la nouvelle année sous la forme de petits papiers blancs que l’on achète dans les sanctuaires. En cas d’une bonne prédiction on garde avec soit le petit papier, mais dans le cas d’une mauvaise on le noue dans l’enceinte du sanctuaire pour faire tourner la chance.

omikuji

On peut bien entendu aussi faire une prière devant le sanctuaire en tirant au préalable sur la corde pour faire sonner le gros grelot qui y est attaché.

Kumano Hongu taisha

Le torii géant de Hongu

Ma visite terminée, je me dirige ensuite vers le torii géant de la ville : Le Oyunohara. C’est le plus grand du Japon et du monde. Il dépasse les arbres et se voit de très loin dans toute la ville. Tout en bois, il se dresse au milieu de la campagne et des petites rizières cultivées à ses pieds. En son centre, on peut voir l’emblème des Kumano Kodo : Un corbeau à trois pattes, une pour chaque sanctuaire.

Hongu torii géant

Emblème Kumano kodo

Kumano Nachi-taisha

Le lendemain, je prends le bus direction le sanctuaire de Nachi, sa cascade sacrée, et surtout sa pagode Seigandôji qui est en fait la raison de ma venue dans ce coin-là du pays.

Le sanctuaire de Nachi

Pour accéder au sanctuaire, il y a pas mal de marches à monter. Il faut dire que les kumano Kodo ce sont avant tout des sentiers de montagne, alors forcément ça grimpe. Toutefois, ici, il n’y a pas de chemin de terre, c’est aménagé pour les touristes. Le sol est pavé et tout le long de la montée il y a des boutiques de souvenirs et d’artisanat local.

Me voilà au sanctuaire, plus grand que le précédent, il est construit sur un plateau au milieu des montagnes verdoyantes.

Paysage

kumano nachi taisha

La pagode Seigandôji

Je vais ensuite voir la pagode. Elle est placée au bord de la montagne. Ses couleurs magnifiques et éclatantes attirent l’œil. Elle fait face à la forêt dont la cascade, de cent trente-trois mètres, surgit et dévale une falaise de roche nue. C’est un tableau d’artiste que j’ai sous les yeux, une véritable photo de carte postale, non ? La composition est parfaite, les Japonais n’ont pas construit cette pagode ici par hasard. Ils ont le sens de l’esthétisme.

Kumano kodo pagode Seigandôji

La cascade de Nachi

Maintenant, direction la cascade pour la voir de plus près. Il y a la possibilité de monter sur deux paliers successifs pour s’en rapprocher, mais chaque étage coûte quelques yen de plus, alors tant pis je reste en bas.

Kumano kodo torii nachi

Kumano kodo cascade de nachi

Je retourne ensuite prendre le bus, je prends un autre chemin pour descendre sur lequel je croise un couple de Japonais qui a loué des costumes traditionnels. Ils acceptent gentiment de me laisser les prendre en photo. Je les remercie chaleureusement en japonais et les laisse continuer leur route avec un petit « ganbatte » (bon courage), car ils ont l’air de souffrir de l’ascension.

Kumano kodo kimono


Voilà pour ces deux jours dans la péninsule de Kii, toutefois je n’en ai exploré qu’une infime partie. C’est un lieu magnifique un peu hors des sentiers battus qui mérite le détour et même plus. Car il est possible de parcourir les kumano Kodo depuis le mont Koya jusqu’à la ville de Kumano en logeant dans des petites pensions de chaque ville étape. Un trek qui à lui seul peut faire l’objet d’un voyage, car les chemins sont magnifiques parait-il, ce que je crois volontiers.


 

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