Visiter Kyoto c’est un peu explorer la capitale culturelle, spirituelle et traditionnelle du Japon. C’était d’ailleurs autrefois la capitale du pays ainsi que le lieu de résidence de l’empereur. La ville est donc pleine de temples bouddhistes et shintoïstes et autres lieux de culte. C’est aussi dans cette ville qu’il y a la dernière école de geisha du pays et donc, la ville où l’on a le plus de chance d’en croiser.

Ce voyage datant de trois ans exactement (j’étais parti en septembre), je dois t’avouer que ma mémoire me fait un peu défaut. Du coup, cet article sera plus une liste de ce qu’il y a à voir à Kyoto plutôt qu’un récit de voyage comme je peux en écrire d’habitude.

Quant aux photos, elles ne sont pas non plus extraordinaires, comme quoi l’air de rien, depuis cette époque j’ai fait quelques progrès notamment au niveau de la composition.

1. Voir les temples Nishihongwan-ji et Higashi Hongan-ji

C’est par une météo maussade que je découvre ces deux temples Bouddhistes situés l’un à côté de l’autre. Si je groupe les deux, c’est tout simplement parce que je ne sais plus lequel est lequel tellement ils se ressemblent à mes yeux inexpérimentés.

En fait, j’y suis allé deux fois, car pour économiser quelques sous, j’ai parcouru toute la ville à pieds. En effet, pas une seule fois je n’ai pris des transports en commun pour faire mes visites. Alors, autant te dire que j’ai beaucoup marché !

Bref, comme les temples Nishihongwan-ji et Higashi Hongan-ji étaient sur ma route je m’y suis arrêté une deuxième fois le jour suivant pour prendre des photos moins « humides ». On entre dans l’enceinte des temples par des portails gigantesques et massifs surmontés de toits qui à eux seuls sont des monuments qui valent le coup d’œil.

Les temples sont à la fois sobres et imposants. Leurs charpentes et leurs toitures sont d’une complexité et d’un raffinement incroyables. Et comme partout au Japon, autour et à l’intérieur, tout est nickel, rien ne dépasse, rien ne traîne : C’est la perfection.

 

Kyoto temple

Porte

 2. Découvrir Gion : le quartier des geishas de Kyoto

Autrefois créé pour accueillir les voyageurs, le quartier Gion est petit à petit devenu celui des geishas. Contrairement à l’idée que l’on s’en fait elles n’étaient pas des prostituées. Elles étaient en fait des artistes dont le métier consistait à distraire les notables et leur tenir compagnie. Les geishas étaient raffinées, d’une très bonne éducation, elles devaient pouvoir discuter de tous les sujets.

De plus, elles savaient faire énormément de choses : jouer de la musique, chanter, peindre, calligraphier, danser…

Ici, la rue est parsemée de lampions rouges accrochés aux façades des maisons dans lesquelles venaient autrefois se divertir les samouraïs. Elles accueillent aujourd’hui les hommes d’affaires. Les geishas sont toujours présentes dans ces établissements. Toutefois pour pouvoir y entrer il te faut un salaire mensuel au moins égal au PIB du Pakistan, de plus je ne suis pas certain qu’ils laissent entrer un simple touriste, même les poches pleines.

visiter kyoto quartier de Gion

Il n’est pas rare de croiser des femmes habillées d’un kimono dans les rues. En effet, il existe la possibilité d’en louer un pour quelques heures le temps de découvrir le quartier.

Yukata

Il est aussi possible d’assister à des spectacles de maikos, qui sont des apprenties geishas. Je ne me souviens plus vraiment du prix, mais ça coûte un bras, un œil, et un organe au choix ! Le spectacle se déroule dans une salle sobre, même moche je dirais.

En un peu plus d’une heure, j’assiste à plusieurs représentations différentes présentant divers aspects de l’art et du « divertissement » traditionnel japonais.

  • Une cérémonie du thé qui consiste à servir le breuvage avec tout un cérémonial protocolaire.
  • Une élégante dance effectuée par deux maiko représentant le printemps et la floraison.

Geisha

maiko

  • Une démonstration d’art floral.

art floral

  • Un morceau de musique joué au koto, une longue cithare japonaise à six cordes.

Koto

  • Une dance gagaku : C’est une danse qui se fait constumé et masqué. Elle était autrefois jouée à la cour impériale.

Danse gagaku

  • Une scénette de théâtre kyogen : Une forme de théâtre comique qui met en scène les gens du peuple dans leur vie quotidienne.
  • Et enfin un spectacle de marionnettes bunraku tellement bien exécuté que j’en oublie les marionnettistes visibles, juste derrière, qui donnent vie aux poupées de bois et de tissus

 3. Visiter le château de Nijo

On pénètre dans l’enceinte du château de Nijo de Kyoto par une sublime et imposante porte de bois, de métal et d’or magnifiquement sculptée. Tel un napperon en dentelle, des oiseaux et des motifs floraux colorés y sont taillés. C’est un superbe travail d’orfèvre qui témoigne du talent des artisans de l’époque.

Porte nijo

Ce n’est pas vraiment un château au sens occidental du terme. En fait, c’est plutôt un complexe fortifié qui se compose de plusieurs pavillons et de jardins.

Visiter Kyoto chà¢teau de nijo

 4. Admirer le Kinkaku-ji : le temple d’or japonais

Le Kinkaku-ji ou le « temple du pavillon d’or » me fait lâcher un grand « waouh » tellement la vue ressemble à une carte postale. Ce pavillon construit au bord d’une mare est entièrement recouvert de feuilles d’or et abrite des reliques de bouddha.

Visiter Kyoto temple d'or

Kyoto temple d'or

 5. Visiter le temple To-ji

Le temple To-JI abrite de nombreuses statues géantes et vraiment impressionnantes de bouddha. Malheureusement, interdiction de prendre des photos à l’intérieur. En fait, ce temple est surtout célèbre pour sa pagode à cinq étages, haute de ses 57 mètres c’est la plus haute tour de bois du Japon.

To-ji

Kyoto pagode à  cinq étages

Alors que je visite tranquillement le To-ji, un couple de Japonais m’accoste. Ils me bredouillent quelque chose :

« fom ? fom… ? way fom ? »

 Heuuu, ouais. Donc là, je ne capte rien. J’ai du mal à identifier la langue dans laquelle ils me parlent. Ça ne ressemble pas à du japonais, ni à de l’anglais, et encore moins du français. En fait, ça ne ressemble à aucune langue que je connaisse. Mais ils insistent toujours avec cette bouillie linguistique, et tout à coup je capte un « France ?« .

Je percute. En fait, ils me parlent bien anglais, mais avec un accent atroce (pire que le mien !) et la question sont : « Where do you from ?  » (d’où venez-vous ?). Ils sont venus me parler simplement parce que je suis Français, ou du moins j’en avais l’air, et qu’ils reviennent d’un voyage à Paris.

S’en suit une petite discussion durant laquelle ils me montrent quelques photos de notre capitale. La tour Eiffel, l’Arc de Triomphe, les Champs Élysées… Ainsi qu’une d’un lapin dépecé sur l’étalage d’un boucher au marché, ponctué d’un « Look, it’s very fresh ! ». Mouais… Assez incongrue comme photo de vacances. Mais après tout, moi je prends bien des photos de poissons dans les marchés japonais. Au fond, tous les touristes sont les mêmes.

6. Visiter le Palais Impérial de Kyoto

Le palais Impérial fut la résidence principale de l’empereur jusqu’en 1868. Date marquant le passage à l’ère Meiji après laquelle il s’installa dans la nouvelle et actuelle capitale du pays: Tokyo qui était autrefois nommée Edo. Pour le visiter, il faut faire une réservation au bureau impérial un jour avant. Les horaires sont stricts et c’est visite guidée obligatoire.

Il se compose de plusieurs pavillons aux murs et aux portes coulissantes décorés d’estampes et de peintures traditionnelles sur les thèmes de la nature et des animaux. Chaque pavillon à une fonction qui lui est propre. Il y a celui de l’empereur, de la cour, des visiteurs…

salle

Entre les pavillons et les murs de séparation, de grandes cours aux graviers ratissés démontrent une fois de plus la recherche de la perfection et le « jusqu’au boutisme » japonais. Je suis aussi sidéré par la propreté impeccable de tout ce qui m’entoure ainsi que par mur de séparation aux parois blanches immaculées et au toit impeccable soutenu par une charpente et des colonnes flamboyantes qui paraissent comme neuves.

Visiter Kyoto palais impérial

Charpente

Et bien sûr, il y a aussi un magnifique jardin.

Kyoto jardin impérial

Jardin impérial


Que dire en conclusion sur Kyoto? Eh bien, niveau culture il y a ce qu’il faut. En effet, il y a énormément de choses à voir et je n’ai pas tout fait. Je n’ai par exemple pas vu le Kiyomizu-dera un temple avec une vue panoramique, ni le sanctuaire de Fushimi Inari et ses mille toris rouges. Bah du coup ça me donne une raison d’y revenir. J’ajoute donc Kyoto à ma déjà très longue liste de « retourner à… » À bientôt pour un prochain article nippon ni mauvais !


 

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