Voici un petit article que j’écris pour te parler du marché d’Almolonga car il ne m’a pas laissé de marbre tellement il fleure bon l’authenticité et la culture Guatémaltèque. Et, quand j’écris « culture » je parle autant de botanique que de mode de vie !

Le marché d’Almolonga

Almolonga, c’est une petite ville du Guatemala proche de Xela. Elle est célèbre pour son marché ainsi que ses légumes, qui sont même exportés dans les pays voisins. Comme tu t’en doutes sûrement, j’y suis allé en compagnie d’élèves et de professeurs de l’école d’Espagnol. Au terme d’une petite marche d’une demi-heure à travers la montagne nous sommes arrivés à destination.

Almolonga

Ce marché est superbe ! Certes, il est plein de vie et rempli d’une foule effervescente comme tous les marchés dans le monde et on y vend de tout : fruits, légumes (j’ai jamais vu autant de choux de ma vie), vêtements, accessoires, bijoux et tout ce qui peut se vendre. Mais surtout, il est plein de couleurs, c’est un arc-en-ciel, un feu d’artifice, comme l’explosion de la palette d’un peintre !

marché Almolonga robes

Les couleurs sont aussi présentes sur les vêtements. En effet, 95% des femmes sont en tenues traditionnelles de la région. Et question habits traditionnels Guatémaltèques, figure-toi que j’en connais un rayon car j’ai visité le « musée du costume traditionnel ». Eh ouais ! Alors du coup, je vais me la péter et ramener un peu ma science pour te parler de ça, par contre, je n’ai pas de photos de ce que j’ai vu dans le musée car c’était interdit. En voiture pour le point culture !

huipil

Les habits traditionnels du Guatemala

Les tenues traditionnelles guatémaltèques viennent de la culture Maya. On appelle ça un « huipil« . Généralement, ce sont surtout les femmes qui le portent. Chaque région, et même chaque ville a sa propre tenue, ses propres motifs. Ils peuvent représenter des formes géométriques, des animaux ou encore des fleurs. Ils se répètent généralement quatre fois. Une série à droite, une série à gauche, une devant et une dernière dans le dos. Pourquoi quatre ? Bon, je te laisse le temps de réfléchir un peu…

Alors ? Je suis certain que tu as trouvé. Ça correspond aux quatre points cardinaux (nord, est, sud, ouest), mais ça peut aussi être les quatre vents du pays. Tout dépend de la région. Quant aux couleurs, elles sont le symbole de la cosmologie Maya, elles représentent un élément naturel ou une idée. Voici une petite liste qui t’aidera à  mieux comprendre :

  • Le blanc : représente le monde spirituel.
  • Le noir : c’est pour la mort.
  • Le vert : utilisé pour représenter la nature.
  • Le bleu : l’eau et le ciel.
  • Le Rouge : représente le sang, le levé et couché de soleil.
  • Le jaune : le maïs, la vie, le soleil.
  • Le marron : la terre.
  • le violet : la maladie, la souffrance.

De plus, suivant les régions, il peut y avoir des particularités. Par exemple, certains huipils ont un soleil brodé autour de l’encolure. Et si il n’y est pas, ça signifie que le mari est mort, la dame a donc perdu son soleil, c’est poétique.

marché Almolonga huipil

Les champs d’Almolonga

Almolonga c’est aussi des champs cultivés, ou plutôt des grands potagers. Ici pas de tracteurs et pas de machines d’arrosage automatique. Dans cette bourgade, on cultive à la bêche et à la binette, et on arrose avec le pouce au bout du tuyau d’arrosage. Comme à la maison !

champs


Pour conclure, j’ai juste envie de te dire que si tu es nouveau lecteur ou nouvelle lectrice, sache que cet article qui parle de couleurs a été écrit par un daltonien, si ça c’est pas un comble ! Hasta pronto !


 

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