C’est parti pour le récit d’une semaine et demie de ma vie d’étudiant en Espagnol à Xela au Guatemala. Au programme : balades, danse, carnaval et cuisine et viennoiseries. Allez zou !

Vamos a la Muela !

« La Muela »: En espagnol ça signifie la molaire, c’est une petite montagne près de Xela qui comme son nom l’indique, est en forme de molaire. Bon, il faut un peu d’imagination, mais c’est vrai que cet amas de rochers qui émerge des arbres fait penser à une dent.

Guatemala xela la muela

Comme je te l’ai dit dans le précédent article, mon école d’espagnol organise plein d’activités. C’est donc avec des camarades de classe et deux professeurs que je m’y suis rendu. Bon, je te les présente vite fait, même si les prénoms ne serons jamais les mêmes car d’une semaine à l’autre, il y a des départs et des nouveaux arrivants. Aujourd’hui je suis donc avec :

  • Thomas: Un voyageur Anglais de 71 ans qui a vu tellement de choses dans sa vie que c’est difficile à imaginer.
  • Carl et Rita: un couple de Néo Zélandais trentenaires qui vont passer quelques mois en Amérique Latine.
  • Anthony: Mon préféré ! Un Anglais de 25 ans avec beaucoup d’humour un vrai bout-en-train.
  • Julio et Ramon: Les deux professeurs du jour. Originaire du Guatemala, fort sympathiques qui aiment se balader en montagne.

Guatemala xela groupe

C’est donc avec cette joyeuse petite troupe internationale que je me lance à l’assaut de ce petit pic rocheux. Je dois avouer que j’ai un peu souffert. Eh oui, six mois maintenant que je ne fais plus de sport. Et puis il faut dire que Xela se situe à 2300m d’altitude et pour le sommet de La Muela, tu peux rajouter 1000 mètres de plus.

Dès que je fais un petit effort, je ressens le manque d’oxygène. Toutefois, l’ascension est rapide, en seulement une heure nous arrivons au sommet. De là-haut, il y a une superbe vue panoramique sur la ville et les montagnes environnantes.

guatemala xela vue

Cours de salsa au Guatemala

Entre autres les balades en pleine nature, les visites de musées, etc… Une fois par semaine, l’école propose des cours gratuits de salsa dans une salle de danse. C’est le genre de chose que je n’ai jamais essayé, alors je me suis dit : Pourquoi pas ? Il faut savoir que je ne sais absolument pas danser, et que j’ai autant le sens du rythme qu’un manche de pioche. Moi, je ne danse pas. Je saute et je gigote dans tous les sens.

J’ai pour l’instant participé à deux cours et je trouve ça super sympa ! J’ai fait le premier avec Anthony et Fransiska une autre camarade de classe qui est Allemande. Nous sommes donc quatre. Après un petit échauffement nous voyons les pas de bases, qui ne sont pas tellement difficiles.

Mais très vite, ça se complique quand on commence à voir les premiers pas « techniques » du genre : vas-y que je fais tourner ma partenaire et juste après, moi aussi je fais un petit tour (désolé je ne connais pas les termes techniques). À chaque fois que la prof montre un nouveau mouvement, elle peut lire dans nos regards un mélange de stupeur et de détresse.

Un regard qui dit : « J’arriverai jamais à faire ça ». Mais petit à petit ça rentre, si bien qu’à la fin du cours avec ma partenaire préférée Fransiska nous arrivons à faire une petite routine pas trop mal. Le seul problème c’est que nous ne sommes absolument pas en rythme avec la musique. Faut dire que je suis tellement concentré sur mes pas que la musique je ne l’entends même pas.

Cours de cuisine Guatémaltèque

Le jeudi, il y a l’activité cuisine ! À 11 heures du matin, les élèves se réunissent pour préparer un plat typique du pays sous la houlette des professeurs. Ça épluche, coupe, émince, cuit et mixe, dans une ambiance bon enfant.

C’est un mélange improbable entre « la cuisine des mousquetaires » et « top chef ». Le tout en espagnol bien sûr. Sans oublier qu’avant de cuisiner on va faire les courses au marché. À mon retour je serai incollable sur les légumes du Guatemala ! Une fois les cours terminés : tout le monde passe à table pour un repas convivial. C’est juste génial.

cuisine

Le carnaval au Guatemala

Cette semaine, c’était le carnaval. Bien que généralement cet événement me passe au-dessus de la tête, cette année, je l’ai fêté à la sauce Guatémaltèque. Toujours avec mon école d’Espagnol de Xela. Ce n’est plus une école, c’est une colonie de vacances !

Pour l’occasion nous avons fabriqué des « cascarones ». Ce sont des coquilles d’œufs peintes et décorées remplies de « Pica-pica ». Rien avoir avec Pikachu ! Les pica-pica, ce sont des petits confettis multicolores. Ensuite nous nous sommes fabriqué un petit masque chacun. Et nous avons fêté le carnaval en s’éclatant les cascarones sur la tête.

Ce fût un grand moment d’amusement et de régression vers l’enfance ! Notes que nous avons fait ça en petit comité pour plus de « sécurité » car en ville, il n’est pas rare que les gens remplacent les cascarones par de vrais œufs ! Avec de la farine en bonus. J’aime la pâtisserie, mais pas dans mes cheveux !

Team chocolatine

Tous les vendredis, il y a une présentation, ça consiste tout simplement à préparer un exposé sur n’importe quel sujet, puis d’en parler devant tous les autres élèves et professeurs qui posent ensuite des questions. Ce n’est pas obligatoire, mais c’est un très bon exercice pour pratiquer la langue et surtout pour partager un peu sa culture ou son histoire avec tout le monde.

Pour ma première présentation, j’ai choisi de leur parler de Toulouse et du sud-ouest avec des photos à l’appui. Je leur ai parlé de la place du Capitol, de la croix Occitane, du Canal du Midi ainsi que de mon accent bien marqué. Mais surtout, je leur ai parlé de la chocolatine ! (Note que le mot est reconnu par le correcteur de WordPress : Il existe donc bel et bien !) 

OUI je dis bien la CHO-CO-LA-TI-NE. Je leur ai expliqué que ce n’était pas un pain au chocolat et que seuls les habitants du sud-ouest détiennent la vérité. Bref, cette petite partie a bien fait rire tout le monde et ma présentation a beaucoup plu.

La suite ?

Bon sinon, j’ai décidé de rester plus longtemps ici, deux semaines de plus. En effet, j’ai changé mes plans. Finalement je n’irai pas au Costa Rica. Je voulais y faire du bénévolat mais c’est un peu trop cher, en tout cas pour ce que j’ai trouvé et qui m’intéresse c’est plus de mille euros ! Je préfère utiliser cet argent pour approfondir mon espagnol.


Voilà qui conclut cette semaine. Comme tu peux le voir, je ne m’ennuie pas car je suis toujours occupé. Et quand ce n’est pas par une activité quelconque, c’est par les devoirs ! Parce que l’air de rien je bosse. Quoi qu’il en soit, je peux d’ores et déjà te dire que le Guatemala restera un des meilleurs souvenirs, car au niveau des échanges culturels, rencontres et authenticité, c’est du lourd. À bientôt !


Où prendre des cours d’espagnol au Guatemala ?

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