Boum ! Me revoilà pour un nouvel article. J’ai tellement de trucs à te raconter que j’ai l’impression de ne pas t’avoir conté mes aventures depuis plus d’un mois. Aujourd’hui je vais te parler de la ville de Xela, de mes cours d’Espagnol, de ma famille d’accueil et de la culture Guatémaltèque. Bref de ce qu’est devenu mon quotidien au Guatemala.

Xela : alias Quetzaltenango

Voilà donc une semaine que je suis dans cette ville. Mais pourquoi a-t-elle deux noms ? Me demandes-tu les yeux écarquillés. Eh bien Xela est en fait le nom Maya de la ville. À l’origine c’était Xela-ju qui signifie « entouré de dix montagnes ». Alors que Quetzaltenango est le nom que les Espagnols ont donné à la ville. Ce qui signifie « l’endroit du Quetzal ». Le Quetzal étant un oiseau. Les locaux n’utilisent que très rarement le nom hispanique. En effet, comme son nom l’indique la ville est dans une cuvette entourée de montagnes et de deux volcans.

Xela cimetière

Vue depuis le cimetière

C’est la deuxième plus grande ville du pays et pourtant c’est un lieu tranquille. Il y a très peu de touristes. Pour être honnête, il faut dire que l’endroit n’a pas un grand intérêt. En effet, il n’y pas grand chose à voir dans le coin. En fait, on vient ici soit pour l’ascension d’un volcan, soit pour prendre des cours d’Espagnol. Moi je suis là pour les deux.

Ma famille d’accueil de Xela

Cela fait donc un peu plus d’une semaine que je suis dans ma famille d’accueil. En fait ce n’est pas une famille à proprement parler, avec les parents et les enfants. J’habite chez une vieille dame qui s’appelle Blanca (Blanche) et son mari. Mais lui je ne le vois pas beaucoup. Genre dix minutes tous les deux jours.

Par contre, je vois plein d’autres personnes qui vont et viennent d’un jour à l’autre dans la maison sans y vivre. Et bien souvent je ne sais pas trop qui est qui, et je n’ose pas demander. Le plus souvent je vois Angelina et son père, c’est la petite fille de ma logeuse.

Il y a aussi Sophia mais je ne sais pas trop qui elle est. Elle a une chambre ici. Ensuite dans la chambre à côté de la mienne, il y a un homme. Je pense que c’est un locataire. Et enfin il y a Carolina, c’est l’aide de maison. Elle vient avec sa fille Noemie qui ne doit pas avoir plus de deux ans.

La maison

C’est une famille modeste mais qui, je pense, est un peu au-dessus de la moyenne. La maison est grande et sans doute dans la famille depuis un bon moment. Ma chambre n’est pas folichonne et j’ai juste un petit vasistas qui laisse passer la lumière du jour. Pourtant, elle est spacieuse et le lit est grand et confortable ça me suffit.

Par contre, je déteste le système de douche ! En fait, il n’y a pas d’eau chaude au robinet. L’eau chauffe directement dans la pomme de douche. ce qui veut dire que si tu veux de l’eau chaude, il ne faut pas mettre trop de pression pour que l’eau ait le temps de chauffer juste avant de sortir.

Le point positif, c’est qu’au moins ici les trous de la pomme de douche ne sont pas bouchés. En fait, j’ai déjà rencontré ce système dans des auberges. Mais l’eau ne sortait seulement que par cinq ou six trous. La galère ! Déjà, tu passes trente ans à te laver, mais surtout tu t’ébouillantes comme c’est pas permis ! du coup tu regrettes les douches froides.

Les échanges culturel

Au début niveau conversation ce n’était pas extraordinaire. Mais ça va de mieux en mieux. La toute première conversation portait sur. Le machisme ! Comme quoi le sujet est universel. À table Blanca et Sophia parlaient des tâches ménagères et se plaignaient que les hommes ne participaient pas et que ce n’était pas normal. Du coup l’une d’elle m’interroge :

« En France, les hommes, ils participent aux tâches ménagères? »

« oui… »

« Ah ! tu vois. En France ils le font, je ne vois pas pourquoi ils ne le feraient pas ici »

C’était assez drôle. Généralement, les discussions tournent autour de « C’est comment en France ? » et « tu fais quoi demain ».

Un truc les intrigue particulièrement : Le climat. Car les infos internationales diffusent des images de Paris sous la neige. Ainsi, je leur explique que la France a un climat tempéré, qu’il fait froid en hiver mais chaud en été et que les températures varient aussi selon la région. Quand je leur parle de 30/35° à Toulouse, elles n’en croient pas leurs oreilles.

Les repas

Les repas sont un peu étranges. Tout le monde ne mange pas en même temps, je commence tout seul. Puis, je suis rejoint par d’autres personnes qui quittent la table dès qu’elles ont terminé de manger. Le midi, je mange généralement avec Blanca et Carolina, à ceci près que Carolina ne mange pas à table avec nous mais sur un coin du plan de travail de la cuisine.

A vrai dire ça me gène un peu, j’ai l’impression d’être un esclavagiste. J’aimerais bien l’inviter à table avec nous, mais je n’ai pas envie de commettre une faute « diplomatique ». Ça me rappelle cette scène des visiteurs :

 

Quoi qu’il en soit, je me sens bien ici. Tout le monde est très gentil et attentionné à mon égard. Au départ j’avais peur de perdre ma liberté, de devoir rentrer à telle heure, de ne pas pouvoir faire ce que je veux. Mais pas du tout, en fait c’est un peu comme si j’avais mon propre appartement, sauf que j’ai de la compagnie.

Cours et école d’espagnol Quetzaltenango

Xela el quetzal spanish school

Mon école d’Espagnol est à 100 mètres de mon logement. C’est la El quetzal spanish school. J’ai cinq heures de cours par jour du lundi au vendredi, de huit à treize heures. Ça fait donc 25 heures de cours par semaine (ouais par contre, je n’ai pas besoin de cours de math).

Les cours d’espagnol à Xela

Les cours sont en « one to one ». C’est-à-dire que je suis seul face à face avec ma prof et je suis obligé de ne parler qu’en espagnol. De toute façon, elle ne parle pas d’autres langues. C’est un très bon moyen pour apprendre une langue car tu apprends en discutant de tout et de rien. Le rythme assez soutenu, je ne te cache pas qu’au bout de trois heures, je commence un peu à décrocher.

Gladys

Ma prof s’appelle Gladys. Bien que son prénom ne le suggère pas, elle est bel et bien du pays. Entre autre l‘espagnol, elle m’apprend aussi pleins de trucs sur le pays et la culture Guatémaltèque. De plus, on se marre bien en cours. D’autant plus qu’elle est un peu moqueuse alors quand je commence à dire n’importe quoi elle se fend la gueule et moi aussi du coup.

Bon, par contre, elle me file toujours des devoirs à faire pour le lendemain. Généralement ce sont des rédactions. ça me prend pas mal de temps, j’arrête pas de bosser ! J’ai pas que ça à faire ! Attends, j’ai aussi un blog à tenir l’air de rien.

Des cours de langue, mais pas seulement !

À l’école il n’y a pas que les cours d’Espagnol. Il y a aussi les activités en groupe avec les autres étudiants et professeurs et ça, c’est le meilleur. Nous faisons des excursions dans Xela et dans les villes autour.

Le mercredi c’est la leçon de cuisine traditionnelle. Tous les jours, après la pause nous faisons un jeu grammatical. Bref, on s’amuse tout en apprenant la langue. On rigole tous les jours, c’est vraiment super. L’ambiance est familiale, j’adore.

Mais peut-être te demandes-tu pourquoi je prends des cours d’Espagnol ? Eh bien pourquoi pas ? Après tout je vais passer six mois en Amérique Latine alors autant apprendre la langue pour faciliter mon voyage.


Bon voilà, je m’arrête là pour cette fois-ci. J’ai encore plein de choses à te raconter, mais ça sera pour plus tard. Je file faire mes devoirs. J’ai une composition à écrire sur un souvenir de quand j’étais petit. Hasta pronto, pour de nouvelles aventures.

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Génial, à bientôt pour de superbes aventures!

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